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Pourquoi s’intéresser à ses rêves ? Comment s’en souvenir ?
Comment les interpréter ?

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S'intéresser à ses rêves est une voie essentielle de guidance.

Ouvrir cette porte nous permet d'approcher le mystère de nos conflits, de nos malaises et de nos croyances.

S’y intéresser c’est offrir la possibilité à votre inconscient de s’exprimer et donc c'est un chemin vers la connaissance de soi. Le rêve fait lien entre notre corps, notre imaginaire, nos émotions et nos 

relations. En ce sens c’est aussi une des premières étape de la découverte de notre entièreté et de notre unité retrouvée.

Quelques clés pour s’en souvenir :


-Manger léger le soir, 3 heures au moins avant le coucher

-Favoriser une température entre 18 et 20°C dans la chambre
-Dormir au moins 8 heures
-Se coucher avant 23h
-Eviter la consommation de médicaments, d’alcool ou de toxiques
-Laissez un petit carnet, stylo ou votre téléphone (note vocale ou écrite) sur votre table de chevet
-Avant de vous endormir, formulez l’intention de vous souvenir de vos rêves

-Favoriser des activités calmes avant de dormir (lecture, dessin, méditation)
-Noter les rêves dès le réveil (qu’ils se produisent dans la nuit ou au petit matin)
-En vous réveillant restez dans la position dans laquelle vous vous êtes réveillé et accrochez vous à votre dernier souvenir. En effet, au réveil, la conscience chasse les souvenirs oniriques pour ne pas qu’ils se confondent avec la réalité. Ainsi, la mémoire directe va s’estomper rapidement. Vous n’aurez donc que quelques minutes (ou secondes) pour consolider les images qui vous restent et essayer de reconstituer vos rêves.

Comment les interpréter ?


Tout d’abord, oubliez le dictionnaire des rêves, si il y avait un sens universel aux rêves, ça se saurait ! C’est vous qui rêvez, et votre inconscient utilise des symboles qui vous sont propres. Lorsqu’on rêve d’un chat, cela n’évoque pas la même chose si vous en avez la phobie ou au contraire si vous les adorez car cela vous rappelle votre grand-mère !

Commencez donc par relever tous les mots clés de votre rêve, les émotions que vous avez vécues, les impressions, sensations, les personnages
Puis associez y vos premières associations d’idées, par exemple :
”J’ai rêvé d’un bateau en mer, en pleine tempête, j’y étais avec Emilie, une amie d’enfance. J’avais peur mais j’étais confiant(e).”
Bateau : “Cela me fait penser à…Croisière, aventure, danger, risque….”
Mer : “Abysses, profondeurs, inconnu, immensité…”

Tempête : “Secoué, changement, difficultés, tenir bon….”
Emilie : “Amie d’enfance dont je n’ai plus de nouvelle, je la trouvais courageuse, persévérante et l’admirais beaucoup….”

Peur & confiance : “J’’ai justement ressenti ces émotions hier suite à un évènement….”
Ayez à l’esprit, que la plupart du temps, vous êtes tous les personnages de votre rêve, vous êtes donc souvent, à la fois "le bateau, la tempête, la mer et Emilie". Ensuite, l’analyse et l’interprétation que vous en faites et très subjective et personnelle.
Dans la plupart des cas, le rêve vient exprimer un conflit, émotions, croyances, désirs inconscients, ou plus simplement ils viennent illustrer ce qu’il se passe à l’intérieur de vous et de votre inconscient.
Voilà pour quelles raisons ils sont un outil précieux, de guidance et de compréhension de nous même.

La marche thérapeutique c'est quoi ?

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La marche thérapeutique est un des outil que j'utilise en psychothérapie.

 

Quelle est son utilité ? A quoi ça sert ?

 

1- Remettre du corps

Relier le corps au mental et reprendre du plaisir, si il est absent.

La marche est aussi un moment propice à la sensorialité, "qu'est ce que je sens, qu'est ce que j'entends, comment est ma respiration ?..." être attentif à ses sens c'est aussi être au plus près de ses émotions.

Etre à l’écoute de son corps, être plus conscient de ses sensations, de ses manifestations corporelles, nous permet une compréhension plus juste de nos émotions et donc une porte d’entrée vers la compréhension de nous-même.

2- Un nouveau contact thérapeutique

Cela permet de sortir de l'entretien "face à face", qui peut être intimidant ou perçu comme un danger si la personne a des difficultés à entrer en relation.

Lorsque nous marchons, nous sommes côte à côte, et en mouvement.

 

3- et un contact avec la nature

Se promener dans la nature, baisse le rythme cardiaque, la pression artérielle et le taux d'hormones du stress (cortisol et adrénaline) mais favorise également les fonctions cognitives (concentration, mémoire) et les fonctions du système immunitaire.

C'est aussi beaucoup de stimuli qui favorisent les associations d'idées.

4- Stimulation bilatérale du cerveau

Naturellement, afin de traiter les informations, notre cerveau utilise la stimulation bilatérale, et communique entre le cerveau droit et le cerveau gauche, cela permet notamment le traitement de l’émotionnel en rationnel. Ce travail se fait naturellement dans notre sommeil par exemple.

Ce fonctionnement peut parfois se « bloquer » lors d’un choc émotionnel ou d’un traumatisme, et l’information n’est plus traité correctement.

Cette stimulation est basée sur un stimuli alterné du cerveau droit et du cerveau gauche et favorise le passage des informations entre les deux hémisphères et permet à un individu de "recognitiver" son vécue. Ainsi effectuer une consultation thérapeutique en marchant permet d'apaiser un traumatisme et des croyances négatives associées.

5- Travail sur un réflexe archaïque

À la naissance les différentes parties du cerveau sont en place mais ne fonctionnent pas encore pleinement ensemble. Pour arriver à cette maturité, des connexions vont être établies, notamment grâce à la répétition naturelle et spontanée de séquences de mouvements réflexes du corps. Cette activité motrice est la source du développement sensori-moteur, fondation du développement intellectuel et émotionnel.

 

6-Stimulation de la créativité

C'est aussi un moment propice à la création, en utilisant ce que la nature met à disposition : des feuilles, de la mousse, du bois, des fleurs, du sable, des coquillages,...

7- Travail sur la sphère intestinale

Notre intestin contient 200 millions de neurones. Une véritable intelligence gouverne notre ventre. Un deuxième cerveau, siège des nos émotions et de notre système immunitaire.

Le ventre produit 95 % de la sérotonine, qui, une fois libérée dans le sang, agit dans le cerveau, en particulier l'hypothalamus, qui participe à la gestion des émotions.

 

8- Libérération la parole

Le corps est un outil de communication et le remettre en marche c’est libérer la parole. Petit nous n’avions pas les mots mais nous bougions, le corps exprimait déjà.


Impossible de crier, de réagir ou de s'enfuir : la sidération psychique.
Que se passe t-il dans notre cerveau ?

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Face à une agression, le cerveau nous prépare à survivre en activant un circuit archaïque qui stimule l’amygdale, une partie du cerveau qui gère les émotions et qui a une fonction d’alerte en cas de danger.

L’amygdale réagit très vite et produit des hormones, en cas de peur, elle produit de l’adrénaline et du cortisol (hormones du stress).

Nos muscles sont alors contractés, notre cœur bat vite, notre souffle s’accélère, les pupilles se dilatent, etc. Nous sommes sur le qui-vive.

Cet état de stress nous prépare à réagir physiquement : en général, à se défendre ou à fuir.

Mais dans certains cas d’agression ou de violence, ce circuit se retrouve saturé, notamment à cause de l’irreprésentabilité de la situation qui est terrorisante et impensable. Cela entraîne des taux croissant d’hormones de stress.

Cette surcharge émotionnelle créait la même réaction qu’un fusible qui saute, le cerveau
« disjoncte »
pour couper les circuits en lien avec l’amygdale, notamment pour faire redescendre le taux d’hormone du stress et éviter des conséquences physique grave, car oui nous pouvons mourir de peur ! (risque cardiovasculaire et neurotoxique du cortisol).

Nous somme alors figé sur le plan moteur et psychique, plus d’émotion, plus de douleur, perte des repères spatiaux-temporel (difficulté à se souvenir et à raconter ce qu’il s’est passé) :

c’est la sidération.

Ce n’est pas la victime qui décide de se déconnecter, c’est son cerveau qui l’a déconnecte pour la sauver.

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